Pris au mot – Yves Robert

Témoignage libre sur la thématique, les textes et dialogues, les jeux de mots
et inventions merveilleusement poétiques et humoristiques
contenus dans les pièces de Joël Contival…

Par Yves Robert

Sommaire

  1. Pas de panique (Saynètes – 2005)
  2. Le banc des secrets (2006)
  3. Pas de porte (2008)
  4. Transit (2008)
  5. Ultime analyse (2005)
  6. Le mur (2007)
  7. Le parking (2009)
  8. Mais faites comme chez vous ! (2009)
  9. Les fantômes de Ste Julianne (2008)
  10. La vieille qui ne voulait pas vieillir (Théâtre ados – 2008)
  11. Un Max de blues (2009)
  12. Requiem au manoir (2008)
  13. Haine cordiale (2004)
  14. Ask (2002)
  15. Mortelle choucroute (2004-2008)
  16. Vivra bien qui vivra le dernier (2007)
  17. Tempête de cerveau (2007)
  18. Au galion d’or (2009)
  19. Le vagabond du temps (2009)
  20. Le baobab (2010)
  21. Pas de repos pour un champion (2010)
  22. Les pigeons de la république (2010)
  23. Noces feras-tu ? (2010)
  24. Reflets (2011)
  25. Le Nocturne de 15 h (2011)
  26. Imaginarium, délirium, géranium (2011)
  27. La baignoire de l’oubli (2008)
  28. Garden Party (2013)
  29. Parfum de pub (2007)
  30. La vérité sort du Nil (2005)
  31. Le rempart (2013)
  32. Un sacré vase (2014)
  33. Parfum d’éternité (2014)
  34. Prédictions (2015)
  35. Désir et suspicion (2016)

à suivre…

01 – Pas de panique (2005)

Les occasions d’être un peu secoué(e) sont, en fait, assez courantes et très, très rarement fatales…

Qui n’a jamais eu à se départir d’une personne qui le (ou la) harcèle sans pitié ou ne s’est retrouvé(e) dans un ascenseur en panne ou encore ne s’est jamais perdu(e) en pleine nature hostile ?

Ces situations plutôt cocasses, vues d’assez loin, sont potentiellement sources de panique quand je suis en plein dedans. C’est comme une cage, fermée mais non à clé, dans laquelle plus je me débats, moins je perçois l’issue à portée de main.

Féroce et drôle, la peur me ridiculise rétrospectivement. Sans vergogne, Joël Contival étale sur scène mes peurs cachées et mon instinct de vie, qui peut dévoiler aussi des ressources encore inexplorées.

Ce que je cache est dévoilé dans cette mise en scène ; ce dont je ne suis pas toujours très fier éclate au grand jour. Et, ce n’est pourtant pas totalement désobligeant…

C’est féroce et drôle… Mais, pas de panique !

Lien vers la page de la pièce « Pas de panique »

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02 – Le banc des secrets (2006)

J’aime particulièrement cette histoire « à l’eau de vie », par laquelle a débuté ma plongée dans la verve de cet auteur de comédies légères, fantasques, contemporaines et poétiques ; mais jamais, au grand jamais, gratuites.

Fifi manque manifestement de sobriété. Cependant, sa position au banc de la société lui donne une vue imprenable sur le véritable quotidien de nos vies, où sourde une violence bien enracinée.
Elle boit pour oublier ça et bien d’autres choses encore…
Cela n’empêche qu’on vienne lui demander son aide, en la gratifiant au passage de bons conseils bien hypocrites. Réflexe tout aussi pertinent qu’injuste, puisqu’elle est la seule à manifester une vraie capacité à s’assumer, tout en étant dans la plus précaire des situations…

Pendant ce temps, tout fait profit aux autres, y compris la bêtise, l’exploitation, la trahison… J’en passe et des meilleures !
Mais, pas de misérabilisme avec Joël Contival ; seulement, une bonne humeur indéfectible, qu’il nous communique avec beaucoup d’habileté mais vraiment sans parcimonie.

Comme je ne suis pas sensé tenir ici une tribune politique, je resterai sobre…
Allez, juste une petite goutte (d’eau de vie !) à vous proposer en partage, comme les vieux d’antan savaient encore le faire dans le village viticole dont je suis originaire.
Entre nous, si nous nous avisions d’être un tant soit peu plus cool et plus sincère avec nous-mêmes et avec les autres, ça ferait le plus grand bien à la vie sociale !…

J’ai re-découvert, grâce à ce texte humoristique et profond, combien la générosité et la sagesse peuvent contenir de légèreté à toute épreuve, loin du tragique des mauvais donneurs de leçons…

Lien vers la page de la pièce « Le banc des secrets »

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Pas de porte (2008)

Locataire de tant d’immeubles de banlieues et de villes, j’ai foulé quelques paliers, où se jouent immanquablement de grands moments de la vilaine et burlesque comédie humaine…
Je ne vais pas noircir malhonnêtement le tableau. Il s’y est joué aussi des moments de solidarité et de rare convivialité !

Dans cette pièce, c’est gratiné ! Un condensé, incluant – non sans ironie – de grands moments de réflexions existentielles. Le catalyseur: un sympathique serrurier, mais aussi philosophe à ses heures…
J’envie Barbara, qui peut lui confier : « Vous pouvez me guérir, Georges, je le sais, je le sens ! »
Combien de voisins (de voisines), attirant(e)s, énigmatiques ; toujours entrevu(e)s ; mais, aussi parfois, frôlés de très, très près ?!…
Sur cette scène endiablée, les portes s’ouvrent et se claquent un peu plus aisément que dans la réalité.

Les femmes, toujours aussi omniprésentes dans les pièces de Joël Contival, font cette fois vraiment poulailler… De belles et bonnes dindes, prêtes à se jeter sur le premier – et, rare – coq de passage… Très enclines aux câlins, mais non avares de baffes, quand elles se rendent compte qu’elles ne sont pas seules sur le coup !

J’aime Barbara, car elle reste vraiment inquiétante. J’ai régulièrement fleureté dans ma vie avec une subite – mais heureusement non permanente – étrangeté au monde.
D’un coup, je peux me demander vraiment ce que je fous là !!! Qui suis-je ? Où cours-je ?
C’est mon jardin secret – un peu moins, maintenant que je l’ai confié – ces instants d’étrangeté au monde !

Je dois avouer que je me suis – une fois de plus – transformé en paparazzi de palier. Ne riez-pas ! Ce n’est pas une mince affaire de tirer au clair une si brûlante intrigue : qui couche avec qui ? Qui claque la porte à qui ?
Pour me rendre compte, au final, que l’auteur me tendait un piège… Je ne lui en veux pas. En tout cas, plus à cette heure !

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03 – Transit (2008)

Un non-lieu, très énigmatique, pour ne pas dire inquiétant, ce supposé aéroport où le temps, lui-même, suspend son vol…
Même, si faussement rassurant, l’auteur propose, lui-même, au début de faire comme si ; il sait très bien que l’on va se prendre à ce jeu, dont il est le seul à maitriser la règle. Et, encore ?…
C’est comme dans « Jumangi »; il aurait mieux valu ne pas manifester ma curiosité.
Mais, c’est mon péché mignon, cette curiosité. Tant pis… et tant mieux !

Dans cette escale qui n’aurait pas dû durer, des personnages qui n’avaient aucune chance de se rencontrer dans une vie quotidienne si cloisonnée, en viennent à se frotter d’un peu trop près. Ca fait des étincelles… Et, boum !
C’est ça la vraie bombe : elle est humaine.
Contrairement à celles que cherche désespérément à débusquer la chef-vigile de cet aéroport, perdue dans son vertige sécuritaire, cette bombe humaine que personne ne soupçonne, tous la portent en eux, tels des kamikazes de la non-relation humaine.

L’absurdité et l’archaïsme de l’impossible mise en relation des humains entre eux éclate au grand jour, dans cette nuit de transit qui s’éternise… Les échanges homme-femme en sont un bel exemple. Mais, les différences de sexe, si bêtement entretenues, n’expliquent pas tout.
La vanité, la cruauté rampante et un brin d’irresponsabilité sociale suffisent à allumer un feu, que personne ne sait plus alors éteindre.

Impossible de poser ses valises dans cet aéroport de malheur où l’obsession sécuritaire et la non-écoute de l’autre sévissent en donf.
Et, quand le sac d’une énigmatique, mais néanmoins sympathique religieuse, est vidé pour de bon devant tout le monde ; cela tourne au lynchage, à la partie de cruelles moqueries honteusement réussie.
Pauvre humanité qui ne trouve pas d’elle-même la sortie du manège infernal qu’elle fait tourner…

« Transit » : un jeu interdit, une drôle de punition qui fait du bien !

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05 – Ultime analyse (2005)

Exercer comme psy donne accès à la relation aux autres. Parfois, c’est même à se demander si les entrevues viennent avant tout en aide au patient ou au psy, lui-même !… « Ultime analyse » explore sans aucun complexe cette ambiguïté, voire ce paradoxe.

Derrière des apparences de play boy accompli et volontiers gaffeur, Simon sévit en parfait charlatan : « Entrez, entrez… Couchez-vous là ! »
Il ne faut pas se fier à l’apparence de son psy, croyez-le bien!
Le drame – non, que dis-je, le comique – là-dedans, c’est que la cliente, elle aussi, est jolie et bien conne. Pardon ! Bien inconsistante…

Il n’est pas rare que, pour un(e) patient(e), un rendez-vous chez le (la) psy constitue une première occasion de se pencher sur sa propre vie intérieure, délaissée, voire complètement ignorée.
Il aurait cependant mieux valu, pour le malheureux Simon qu’il ne tente pas de se pencher sur la vie intérieure de Vanessa. Ça lui aurait évité de piquer un de ces vertiges !
« Simon… je crois que je souffre de solitude. »
Une thérapie de choc s’impose dans un tel cas, dont seul Joël Contival a la recette!

D’ailleurs, l’auteur, derrière le rideau, agit, lui, en très habile thérapeute.
Par le rire, d’abord, qu’il dispense. Meilleur qu’une séance d’UV pour remonter le moral et procurer une bonne mine !
Ensuite, par son optimisme à toute épreuve, qui est une belle leçon de vie. Même Vanessa, qui – je le rappelle – relève du cas désespérant, trouvera grâce à ses yeux.

« Nous ne réalisons pas encore à quel point l’irruption de la psychologie, à partir des années 60-70, a enrichi l’existence de millions de gens, individuellement et collectivement. » commente Christophe André, psychanalyste et psychothérapeute.
Quand on fait un détour dans l’univers des pièces de Joël Contival, on ne doute plus du bien qu’il y a à se faire – et faire aux autres – dans l’exploration des sentiments, des idées et des comportements humains…

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06 – Le mur (2007)

Quand les affects nous mènent par le bout du nez… Joël Contival fait surgir dans la réalité trop quotidienne des désaccords et des discordes une apparition troublante, et même carrément surnaturelle, pour nous secouer un peu !

Si nous pouvions visualiser ces murs de la honte que dressent nos petites gué-guerres, dont celles de voisinage culminent au hit parade du ridicule et de la méchanceté.
« Qu’est-ce qui t’a pris de construire un mur ! Tu te prends pour qui Maurice, pour un dictateur ! » Au début, pourtant, il y a de cela bien longtemps, c’était l’entente plus que cordiale entre les deux familles « au point de faire construire deux jolis pavillons qui se font face et d’avoir un joli jardin en commun. »

Aussi, un matin, le mur de la honte et du silence s’est matériellement dressé au beau milieu du jardin de la discorde. Un vrai mur !
Il n’y a guère qu’Angèle pour ne pas trop s’en étonner, familière qu’elle est des phénomènes paranormaux, depuis qu’elle aurait reçu la visite de petits hommes verts…

Parmi les savoureuses interrogations que soulève l’auteur, par l’intermédiaire de ses personnages, j’en ai retenu particulièrement une : vaut-il mieux « chauffer du popotin que du ciboulot ? » Ou, dit autrement : vaut-il mieux profiter d’un présent bien tangible et de ses occasions, finalement pas si fréquentes, de s’envoyer copieusement en l’air que d’essayer de deviser sur ce qui pourrait se trouver au delà du réel, et qui refuse assez obstinément de donner des signes concrets de sa présence ?
Dans cette pièce, une fois encore, il y en a pour tous les goûts et toutes les humeurs !

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07- Le parking (2009)

Je n’ai jamais été à mon aise dans ces parkings souterrains de ville, au demeurant le plus souvent, très, très glauques !
Boouuouu… J’en ai la chair de poule à la seule idée d’avoir à les traverser.

J’anticipais déjà un beau carnage à travers ce nouveau scénario ! Les résidents d’un même immeuble se sont mis d’accord pour se replier dans leur parking souterrain à l’annonce d’une guerre nucléaire…

En fait, l’auteur, qui a plus d’une trouvaille dans son imaginaire sans borne, leur réserve un sort plus étrange encore… Je n’en dirai pas plus !

Je tiens, cependant, à remercier Joël Contival de me rappeler, à cette occasion, que mes peurs, sœurs de mes folies, sont peut-être ce qu’il y a de plus prégnant dans ma vie d’être humain précaire ?!

Dans ce conte pour adultes, il m’a livré aussi, très discrètement mais bien judicieusement, une proposition de remède : la parole, justement !
Une peur, qui m’ habite, une fois mise en mot, n’est déjà plus la même peur… Si, en plus, j’arrivais à en rire, je ne serais pas loin de la délivrance !

Ce que l’auteur résume par cette joyeuse maxime : « Autant mourir de rire que de peur ! »

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08 – Mais faites comme chez vous ! (2009)

Quelle jolie démonstration, cruelle et sauvage, sur la manière de repousser nos envahisseurs !
Cela vaut bien des cours d’éducation à la politesse, qui partent de l’idée très généreuse suivante : l’être humain est un animal – potentiellement – sociable ; mais, en oubliant bien trop vite, dans la pratique, de garder présente à l’esprit cette composante animale qui fait défendre sans merci son territoire et prendre part, en groupe, à des rituels orgiaques.

Je vous vois faire la moue ?…
Reconnaissez qu’il y a encore en chacun(e) d’entre nous quelques beaux restes de l’ours des cavernes, qu’était notre grand papa de Cro-Magnon…
Pas vrai ?!

Pour être à leur aise, certain(e)s ont besoin d’un max de solitude ; d’autres disent la fuir…
Régis est, quant à lui, un homme traqué, qui pense avoir trouvé une bonne planque.
Il va se rendre très vite compte que cela n’existe plus sur cette terre envahie par l’espèce humaine.
Il n’est pas du tout en sécurité dans ce nouvel appartement, dont ses envahisseurs habituels vont trouver tout seuls le chemin ; en s’associant, au passage, à de redoutables complices.

Socialiser l’être humain dans de telles conditions relève de la folie…
Qui s’étonne encore des troubles qui éclatent régulièrement dans les zones urbaines à forte densité de population? Il suffit de s’instruire un peu pour comprendre.
A ce sujet, je vous conseille vivement les œuvres de Joël Contival !…

Bon, je suis vraiment désolé, faut que je vous quitte de suite… Une irrépressible envie d’aller gambader seul dans la nature…
Je peux y aller ?

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09 – Les fantômes de Ste Julianne (2008)

Avec la désinvolture et l’humour qui sont les siens, Joël Contival se plait, cette fois, à revisiter un autre pan de l’imaginaire humain : le surnaturel.
Il m’a transporté dans une ambiance que j’aime, faite de fantastique loufoque, d’humour baroque et de poésie totalement décalée !

Plus « domestiquables » que les dragons, passés de mode d’ailleurs, les fantômes ont encore une place au chaud dans certains de nos intérieurs.
Esclarmonde, Malvina et Mouflette ont eu une vie misérable : elles ont essayé d’être « parfaites »… Les pauvres !
Aussi, depuis qu’elles sont mortes toutes les trois sur le bûcher, il y a 800 ans, elles hantent une très vieille demeure, dont elles ont fait fuir tous les occupants successifs.

C’est, pourtant, dans ce lieu que Marie Céleste de Laville vient chercher l’inspiration. Lieu, hélas, trop chargé d’histoire et qui suscite convoitise et curiosité…

Cette pièce qui apporte sa contribution à la dialectique de l’esprit et la chair, m’a fait découvrir des esprits bons vivants et des vivants manquant d’esprit.
J’ai surtout pris conscience que si je ne vis pas pleinement la chair à présent, je n’ai aucune chance de vivre en paix dans l’au-delà !…

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10 – La vieille qui ne voulait pas vieillir (2008 – Théâtre ados)

D’emblée, je me suis pris de sympathie pour cette petite vieille, à la canne encore bien leste! Et qui, par dessus tout, va trouver le moyen de satisfaire sa légitime envie de rajeunir…
Elle vaut son pesant de lingots d’or, la vieille… très peu encline à cheminer paisiblement vers le crépuscule de sa vie.

Il faut dire que rien n’y encourage dans ce monde où la jeunesse est présentée comme le seul état honorable de l’être humain…
J’ai trouvé très compromettant ce sujet traité pourtant avec la même truculence qu’à l’habitude !

Je suis en train de vieillir… Si, si, je m’en rends bien compte, extérieurement parlant, au moins. (Ne vous fiez pas à la photo en tête de cette rubrique que Joël Contival m’a si aimablement ouverte ! Cette photo est mensongère ; elle date vraiment…)

Vais-je lâcher progressivement tous mes lingots d’or symboliques, tout cet attachement à des choses matérielles, affectives et intellectuelles, que j’ai cru si importantes ?…
Bref, est-ce que j’ai enfin conscience de ce qu’est réellement ma vie? D’abord et avant tout du présent, dont les éléments me sont en grande partie imposés… Même si j’eusse aimé qu’il en fût autrement !

Je me suis bien marré, alors, qu’au fond ce questionnement ne me fait pas même sourire…

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11 – Un Max de blues (2009 )

« Plus on est de fous, plus on rit » Avec Joël Contival, ces mots ne sont jamais lettres mortes !…

« Fous », nous le sommes un peu tous et toutes. (En plus, y paraît que c’est normal ?…)
Je veux parler de ces petites manies, de ces obsessions comme celle de vouloir que tout soit tout le temps propre, net, nickel-chrome.

Ils ont tous un grain dans la famille de Latour.
Riez ! Mais, sachez, aussi, que c’est un peu ma famille les de Latour… C’est pas une blague, en plus !
Joël Contival a tapé en plein dans le mille, encore une fois…

Cette loi morale, qui comme toute loi est destinée à être dépassée par les authentiques manifestations de la vie humaine ; elle a marqué les deux siècles passés, dominés socialement par la bourgeoisie, dont mes ancêtres sont issus.

Enfin, nous n’allons pas nous mettre, ici, à déballer les « secrets de famille », si jalousement gardés jusque-là. Quoique ?!
Mais là, je laisse la parole aux de Latour….

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12 – Requiem au manoir (2008 )

Au début, il y a les « embrouilles »… C’est la toile de fond de toute histoire écrite par Joël Contival, fin scrutateur de nos vies.
En général, le commun des mortels, tout au long de sa vie, s’ingénie à en rajouter une couche (d’embrouilles.) C’était déjà pas simple, mais il ne peut s’empêcher d’apporter sa petite touche perso…

Peut-être pour éviter de se rappeler que l’ange de la mort rôde ?!
Au manoir des Guillancourt, où les embrouilles ne manquent pas, il va justement entrer en scène…
En chair et en os, moulée de cuir, dans un corps de femme fatale. La mort assurée !

Il (elle) va nous délivrer, au passage, un message de la plus haute importance: « Ne soyez pas étonnés de mourir, les hommes feraient mieux de s’étonner de vivre. » (Note de l’auteur : Inspirée d’une citation de Louis-Claude de Saint-Martin 1743-1803)

La grande farce de la vie joue une de ses meilleures représentations dans « Requiem au manoir ». Quand le tragique fait une irruption gothique dans la comédie…

Je me dis – dans ma grande naïveté – que lorsque viendra pour moi, l’heure de la visite de l’ange habillé de noir, je lui demanderai, si elle m’en laisse placer une, avant d’exécuter son « contrat » : « Qui m’a joué cette drôle de farce, de me donner la vie ? ».

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13 – Haine cordiale (2004 – 2007)

Banal, le manque d’attention à l’égard de l’autre ?…
Certes ! Mais, ce petit défaut bien ordinaire pourrait expliquer en grande partie la sourde et très « cordiale » violence, qui règne en despote dans les relations sociales et affectives.

En faisant simple, je dirais que de la négligence au mépris, il n’y a qu’un pas. Et, du mépris à la haine, un petit pas de plus.
En somme, il ne s’agit que de deux petites marches, vite franchies, qui mènent tout droit en enfer.
Enfer des relations qui m’est – je dois le reconnaître – encore, trop familier… A vous, peut-être, aussi ?

Entre (soi-disant) ami(e)s, au boulot (sujet inépuisable !), entre amants, chez le vétérinaire ou avec votre coiffeur… les occasions ne manquent pas !
Les situations absurdes et parfois cruelles sont le lot d’un quotidien, qu’il ne faut plus s’étonner de trouver chargé.

Joël Contival nous invite à poser nos valises ; et à nous regarder vivre un peu parmi ces « autres », qui comptent tellement pour nous ; et, que nous négligeons – et, qui nous négligent – si aisément.

Dans « Haine cordiale », cocktail détonnant de petites scènes joliment ciselées, le talent d’auteur de Joël Contival est à nu, à l’état brut. Virtuose des paradoxes refoulés, dompteur des situations absurdes, concepteur fou de personnages qui nous ressemblent trop, ses dialogues sont de la dentelle, du petit sucrin…

Avis aux amateurs !

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14 – Ask (Conte théâtral et musical – 2002)

Vous avez des questions ?
Alors, ne les laissez pas trop longtemps en suspens.
Elles peuvent être liées à vos aspirations les plus profondes…

Joël Contival, homme à la sagesse discrète, nous invite, cette fois, à un exercice d’introspection.
« Ask » est, au départ, un conte musical qu’il a mis en scène avec la complicité de Pierre Herlemont pour l’adapation et la direction musicale, et d’une artiste peintre (pour les décors).
Soit dit en passant, c’est par l’entremise de cette amie artiste peintre – exceptionnelle de finesse et d’énergie, – Claudine Cop, que j’ai découvert l’univers théâtral de Joël Contival.

Pour le père du jeune homme Ask, tenter d’écrire de la musique – pas n’importe laquelle, celle qui vient de l’intérieur ; – cela relève de l’enfantillage, dont il doit se départir.
Cet accès d’autorité va contraindre Ask a choisir fermement sa voie ; et ainsi à entrer de plein pied dans la vie adulte.

Le thème de la musique, subtilement traité, renvoie à une philosophie plus générale de la vie.
Quitter le nid, ses repères qui rassurent mais aussi enferment. Faire une rencontre… Pas forcément extérieure à nous.
Car la vraie libération est intérieure ; il n’est même pas sûr qu’une rencontre extérieure puisse y contribuer directement. Au mieux, elle pourrait mettre en évidence la nécessité de cette libération, qui reste une affaire intime…

Le parcours initiatique de Ask a de vraies révélations à nous faire. Je vous laisse avec, dans la forêt sombre et profonde où son inconscient nous a donné rendez-vous !

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15 – Mortelle choucroute (2004-2008)

Avez-vous remarqué comment les gens intéressés – et, souvent, si peu intéressants ! – s’arrangent pour occuper le devant de la scène ?

Ce qui est peut-être moins évident, peut-être, c’est comment ces manipulateurs font justement passer le désintéressement pour de la bêtise…

Il n’est pas vain de chercher à débusquer les contre-vérités, dans une civilisation qui reste encore très occupé à les répandre.

Cependant, comment lever le masque sans passer pour moralisateur ?

C’est ainsi que « Mortelle choucroute » est joyeusement servi sur fond de folklore alsacien. Mais attention aux saveurs trompeuses !

Dans cette première pièce écrite pour adultes, Joël Contival va droit au but… et, déjà, bien sûr, sans du tout en avoir l’air.

C’est à nos cœurs qu’il s’adresse ; tout en sachant que même dans la plus opaque des âmes se tapit un sourire ineffable : celui du vivant, dont il nous appartient de révéler l’éclat.

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16 – Vivra bien qui vivra le dernier – 2007

Égoïsme et méchanceté se donnent plaisamment la réplique dans ces saynètes que j’affectionne particulièrement.

Depuis le temps que Johnny nous serine avec tout le mal que Marie lui a fait, Joël Contival lève enfin le linceul sur cette histoire épineuse…

Qui croît être chez lui, ne l’est pas en fait !

Dur réveil pour ce pauvre Johnny dont le développement cérébral s’est figé le jour de la découverte de son nombril.

Seul(e) contre toutes et tous… Le combat est rude ; et, surtout, perdu d’avance.

Autant d’emblée se rendre à l’étape ultime : seul face à soi… Et, sans avoir à passer par la case destruction des autres.

Dans nos sociétés meurtrières où « Terminator » poursuit son œuvre héroïque, « Vivra bien qui vivra le dernier » nous propose une chance rare de nous ressaisir.

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17 – Tempête de cerveau (2007)

Ce n’est pas moi qui en voudrais à Joël Contival de tirer un portrait humoristique et cruel à la fois, des cérébraux que sont les informaticiens.

Quand les cerveaux surchauffent, les phéromones s’affolent !…

Sans vouloir toujours tout ramener à moi ; il se trouve que je me sens totalement concerné, pour évoluer encore à présent dans ce milieu professionnel manquant de prise sur le réel.

L’informatique donne pour une grande part dans le fantasme technologique de notre civilisation. Fantasme morbide tant il se développe au détriment de la vie et de la prise en considération de l’être humain.

Mais, ce serait aller vite en besogne que de considérer que les informaticien(ne)s eux-mêmes sont coupé(e)s de la vie. C’est ce que l’on découvre dans cette pièce de théâtre très « hot »,

Dans un contexte de morbidité avérée, le sexe enfle ; la vie essayant par tous les moyens de reprendre son droit.

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18 – Au galion d’or (2009)

Dans un décor qui s’apparente à la fois à celui de l’Ile au trésor et à celui de l’Ile aux amazones, Joël Contival stimule, avec cette nouvelle pièce, mes plus beaux fantasmes !

Plaisir de la découverte, et de l’aventure (même si celle-ci reste, pour moi, avant tout intérieure !). Plaisir de me donner à la vie (Quand j’y consens !…) Et, notamment, dans l’érotisme et l’amour charnel.

Au risque, bien sûr d’y laisser ma peau. (Du moins, d’en avoir l’impression…).

Seul homme, entouré par quatre femmes, sur une île où tous les autres mâles ont rendu l’âme, Lucien essaie de tenir bon aux assauts incessants de la gente féminine sur-représentée et parfois surexcitée. Mais, il a ses motivations, qui ne sont pas, cependant, celles que vous croyez…

De leur côté, les quatre « amazones », qui ont réduit l’unique rescapé mâle de l’île à l’état de « sexy toy » et de larbin, sont toutes excitées par diverses perspectives, qui passent par la découverte du trésor perdu du Galion d’Or, qui se serait échoué sur des récifs saillants et saignants, gisant aux abords de l’ile.

En plus des références érotiques qui se répondent en abîme, et qui nous interrogent sur la place importante primordiale !? De la libido dans notre propre vie, Joël Contival propose un dialogue entre la réalité et l’imaginaire, tous les deux propres à chaque individu.

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19 – Le vagabond du temps (2009)

C’est un vrai cauchemar, le temps qui s’écoule à une vitesse folle ! Comme je n’ai pas la force de m’en saisir, je le subis en permanence.

Pourtant, la durée ne dit rien de l’être qui la vit. Trop court, trop long, le temps est capricieux, insaisissable, non quantifiable. Le temps intérieur ne se vit pas au rythme d’une horloge à quartz. Le cœur de chacun a un mouvement fluctuant qui lui est propre.

Celui de Jeannette Largo fait des pointes à 180. La vitesse, la compet’, ce sont ses exutoires.

Je me moque ; mais, au fond, je suis comme elle : je n’ai vraiment de temps pour rien, ni pour personne… C’est ma tragédie !

Pour me sortir un peu de ce marasme, Joël Contival fait une nouvelle proposition: et, si je me jouais du temps ? Eh oui ! Si je faisais du temps un allié au quotidien ?

A l’instant, ma montre indique presque minuit… (Quoi ? Déjà minuit !) Je sais qu’à partir de cette heure, dans le silence de la nuit, le temps va retrouver pour moi sa limpidité, loin du brouhaha, du chahut quotidien, de la marche à pas forcés.

Pour cette nuit, au moins, pourrai-je redevenir un « vagabond du temps » ?…

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20 – Le baobab (2010)

Vous avez sans doute vu, dans votre vie, des ces êtres des plus rationnels se lancer sans vergogne dans les projets les plus fous ?
Ils nient pourtant, haut et fort ,chez les autres la part du rêve, tout autant qu’ils se mentent à eux-mêmes.

Tel est l’architecte Bonhomme, qui a fini par épuiser toutes ses capacités neuronales et une bonne partie de son entourage. Fatalement, il court au désespoir…

C’est sans compter sur la survenue in-extrémiste dans sa vie de thérapeutes de l’inconscient.
Bienvenue à ces magicien et magicienne de l’irrationnel tapis dans l’ombre de chaque être humain.

Il paraît que c’est très risqué de se retourner et de pénétrer dans cette ombre. Mais, ceux et celles qui le disent ne l’ont en fait jamais pratiqué…

Alors, suivons sans crainte notre excellent guide, Joël Contival, dans cette très heureuse nouvelle aventure intérieure, où l’irrationnel est traité avec un grand bonheur, sans hermétisme, ni parti pris.

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21 – Pas de repos pour un Champion (2010)

J’ai ri aux éclats des ces pauvres vieux fous engagés dans une bien belle entreprise d’extermination de leurs congénères…
Jusqu’au moment où est venu se préciser la très inquiétante toile de fond du totalitarisme despotique.

Celui-ci prend assise sur le retour de la morale et l’activation des moyens policiers. Mais également sur les déséquilibres psychologiques des experts et l’admiration crasse pour les puissants.

Tous ingrédients d’une poussée fulgurante de la bêtise humaine mortifère.

Vous ne pouvez manquer cette tragicomédie scintillante, d’une très brulante actualité !

Pour ma part, je suis effaré de constater comment j’ai pu une bonne partie de ma vie collaborer – certes mollement, mais tout de même réellement – à l’édification de ce « meilleur des mondes ».

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22 – Les pigeons de la république (2010)

La République est (devenue) un vaste pigeonnier…

Un fois encore, l’imaginaire de Joël Contival va droit au but… Je veux bien admettre que je me suis fait (jusqu’alors) bien « pigeonner » ! (« Crou crou »).

Les « bons » chefs se doivent d’être des brutes bien épaisses, écrasant toute sensiblerie mal t’à propos. Mais, qui en veut encore de ces comportements-là ?!… Survivance de l’esprit des clans, bien fermé et sans pitié.

Je suis dans l’impasse. Pourquoi ne changerais-je de bercail et de référentiel de valeurs ? (Facile à dire ; plus difficile à faire…)

Il n’en reste pas moins que les pigeonniers constituent une richesse du patrimoine architectural rural. Ce qui me les rend vraiment sympathique, c’est qu’il sont vidés de leurs occupants, coquilles vides, vestiges oisifs…

Quand les pigeons de la République vont-ils se réveiller ?…
En attendant, Joël Contival nous a taillé un joli nouveau costume sur mesure !

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23 – Noces feras-tu ? (2011)

Beaucoup de gens de mon espèce – celle des Homo sapiens, – quand ils sont encore capables de penser, n’ont le plus souvent qu’une unique pensée : celle de l’argent !

Pour eux, tout se résume à cela : l’économie, les relations sociales, la vie en couple, les ami(e)s…

Absolument tout ?
Oui !
C’est simple à comprendre, en définitive.
Plus difficile à admettre… de la part d’Homo sapiens !!!

Alors, si de telles personnes se mettent à envisager la perspective d’un mariage… A votre avis, de quoi va-t-il être question ?…
D’argent ?! Exclusivement ?

Jamais dans ses pièces, Joël Contival ne nous laisse qu’un seul sens à saisir. Parce qu’au fond, la vie – sauf pour certaines personnes – n’est jamais à ce point réductible.

Dans une galerie colorée d’individus obsédés par l’optique de la prédation, il a invité des trouble-fête, qui vont animer les préparatifs d’un mariage finalement bien peu ordinaire…

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24 – Reflets (2011)

Un miroir – un beau miroir- a le pouvoir de refléter parfaitement la lumière. Étrange invention humaine…

Son indice de réflexion est égal à un; c’est-à-dire que toute la lumière qu’il reçoit, il la renvoie.

Pourrais-je en être capable, personnellement ?!

N’est-ce pas ce que je cherche ? Cette capacité à recevoir la lumière et à la réémettre; magie et grâce de la vie qui rendent l’aube d’une journée encore plus belle à vivre et à partager !

Quand je me réveille âme en peine, je sais que je passe à côté de quelque chose… À côté de la vie. De ma vie, tout simplement.

Je constate combien tout s’est obscurci en moi. Plus rien ou presque n’a la couleur du désir ; et, je me refugie dans mes manies, mes crispations anciennes… Que vienne l’être nouveau ; celui qui doit naître en moi !

Mais, comment recouvrer l’allégresse ?

Joël Contival a trouvé le miroir qui ravive la flamme en nous. Il nous en fait part tout bonnement dans cette nouvelle comédie fantastique, bourrée de tendresse, d’humour et d’optimisme !

Ouaou !!! C’est fou, comme ça m’a fait du bien, autant de lumière reflétée.

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25 – Le Nocturne de 15 h. (2011)

Dans « Le Nocturne de 15h », il y a beaucoup de lumière… Un « Nocturne » vraiment joué en pleine lumière !

D’abord, Chopin illumine même lorsqu’il évoque les ténèbres. Il en va de même pour Joël Contival.

Sidonie est une pianiste à bout ; de sa vie de concertiste qui l’a conduite à parcourir le monde entier… de sa course à la réussite médiatique.

Mais, avec Joël Contival, « à bout » ne veut pas dire « au bout ».

Le dépassement est possible. Toujours.

Pour Sidonie, il est inscrit dans ses dons d’extralucidité.

Je ne vous en dis pas plus…

Sinon, juste cette interrogation suscitée par cette nouvelle pièce de Joël Contival :

Être confronté (e) à celles et ceux qui ne sont pas en accord avec la vie, qui nous dérangent, voire nous trahissent ; c’est peut-être l’occasion de mettre en oeuvre ses dons personnels les plus secrets…

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26 – Imaginarium, délirium, géranium (2011)

Ce qu’il me reste à découvrir est infiniment plus vaste que ce que je me suis accordé la liberté de découvrir jusqu’alors…

Aussi, il me faudra compter avec l’imagination – et, le rêve – comme moyen de cette exploration infinie.

Ce que j’ai appris à nommer « réalité » ?…

Il ne s’agit guère que d’un imaginaire plus communément accepté et partagé par d’autres ! C’est aussi pourquoi je m’accroche à cette pensée uniforme de peur de plonger dans l’océan fécond des imaginaires possibles, explorés ou non…

Océan, où Joël Contival baigne allègrement, en nous livrant cette nouvelle pièce inspirée.

L’imbrication du vivant est bien plus riche ; et, son aspiration bien plus forte, que ce que nous sommes éduqués à admettre.

Avec « Imaginarium », faisons fi de cela !

Je vous invite à respirer avec moi le parfum méconnu des géraniums ; et à vous laisser emporter, vraiment, AILLEURS…

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27 – La baignoire de l’oubli (2008)

Dans le balai de mes tâches quotidiennes, il n’y a plus de place pour les surprises, les incertitudes.

« Dehors, la Magie… Ouste ! Et, que je ne vous reprenne plus à venir roder devant ma porte. »

… Puisque j’ai décidé que cela n’est pas possible : la magie du Vivant n’existe pas ou plus.

C’est tout.

De plus, tous les adultes en conviendront bien volontiers.

Tous ?
Enfin, presque…

Joël Contival compte parmi les obstinés de la magie.

Il conte l’envie de l’Autre, qui se livre dans sa nudité ; et, nous crie au visage que nous avons besoin de lui (d’elle)… Et, qu’ensemble naitra l’espoir d’un avenir meilleur !

Mais, quand cet(te) Autre me renvoie également les images de mes peurs et de mes propres illusions, je mesure à quel point j’ai horreur des miroirs.

Pourrais-je, cependant me persuader, qu’au fond, plus jamais je ne pourrai rien essayer ou recommencer ?

Quand vous irez à la représentation de « La baignoire de l’oubli », vous douterez-vous, qu’à la sortie, vous ne serez plus opposé(e) à ce que l’avenir vous réserve ?

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28 – Garden Party (2012)

Faute d’avoir su entretenir des relations un tant soit peu sincères et satisfaisantes avec son entourage, Charles – alias Charlie – se trouve complètement enlisé dans un réseau inextricable d’intrigues, pas uniquement bienfaisantes.

Elles l’ont conduit tout droit en taule où il a eu tout le temps de méditer sur les risques encourus lorsque nos seules relations sont exclusivement spéculatives et intéressées.

Pas si aisé d’en sortir…

Heureusement, Joël Contival, en maitre de l’intrigue, généreux et inspiré, en a imaginé une qui va peut-être le sortir de ce terrible guêpier…

Il n’a invité que du beau monde à prendre part à cette Garden Party psychodramatique et psycho-drolatique.

Un bon conseil : ne manquez pas cette nouvelle pièce, pétillante et orageuse…

Autre conseil – pendant que j’y suis : dans la vraie vie, évitez, autant que faire se peut, de vous retrouver dans le même m… que l’ami Charlie !

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29 – Parfum de pub (2007)

« Parfum de pub » nous ouvre les coulisses d’un tournage qui va mal tourner ! Notre auteur préféré, Joël Contival, également comédien et metteur en scène, en connaît peut-être bien un rayon ?…

L’envers du décor, c’est son quotidien. Toujours à prendre du recul avec la vie, sa vie ; il nous livre des jolis clichés, des prises de vues imprenables.

Quand l’intendance ne suit pas, les jeux d’acteurs et la mise en scène sont inexistants… le sujet a intérêt à être très bon !

Je ne peux en dire plus sur ce parfum providentiel, dont une brochette de guignols est chargée de faire la promotion.

A coup sûr, cette pièce où l’autodérision est omniprésente, est à conseiller à tout comédien dont les chevilles commenceraient à enfler dangereusement !…

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30 – La vérité sort du Nil (2005)

Embarquée dans une quête, qui est de celles qui couronnent une vie, une belle brochette de personnages se retrouve aux prises avec des réalités qu’aucun(e) n’est capable d’assumer.

Tels sont nos rêves, emprunts de splendeurs pharaoniques, nourris dans une société qui fuit les réalités vivantes et personnelles.

Avec Joël Contival rions sans remords à propos de nos bons gros fantasmes, jamais assouvis…

Pour enfin, peut-être, les lâcher ?

Quitter le Nil et ses légendes ; et, revenir au pays où nos réalités peuvent s’épanouir.

Ce pays dont je dois de ne plus remettre à demain l’exploration.

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31 – Le rempart (2013)

A l’assaut des remparts ! Mais pas à la façon du guerrier ; avec la certitude de nous y éclater la gueule…

Non, non. Le cœur léger, allons flâner sur le chemin de ronde.

Pour certain(e)s, le passé parait beaucoup moins périlleux que l’avenir ; il est donc particulièrement propice à la rêverie. Voyageons légers.

Joël ne nous y conte pas des temps guerriers, mais romantiques et burlesques pour pimenter un voyage dans le temps, qui n’est pas piqué des vers.

En fait, cette rêverie dans le passé n’est pas totalement gratuite.
Elle va nous rappeler la nécessité de vivre nos rêves. Ce sont eux qui construisent demain ; qui nous conduisent à vivre plus pleinement nous-mêmes.
Allons, courage !

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32 – Un sacré vase (2014)

A priori, je ne serais pas volontaire pour m’introduire au sein d’une communauté de religieuses…

Et, pourtant, j’aurais bien tort. En tout cas, concernant le Mont Salvage, établissement tenue par une mère trappiste, une bibliothécaire qui a tout d’une bonne mère et une irrévérencieuse novice.

Un travers de la culture occidentale est d’exclure l’érotisme de la quête spirituelle. Un autre travers, qui relève du même manque de partage, consiste à utiliser les valeurs spirituelles pour assoir un pouvoir personnel.

Un grand merci à Joël Contival pour m’avoir fait revisiter mes croyances, dans une comédie où toutes les formes du féminin m’interpellent.

Il est très rare pour un auteur de la gente masculine de conter aussi joliment la quête, sans doute la plus belle qui soit, celle de la pureté du cœur.

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33 – Parfum d’éternité (2014)

Il m’est arrivé de faire cette expérience étrange.

Lorsque j’arrive à vivre vraiment pleinement le présent ; à ce moment-là, il n’y a plus pour moi, ni passé, ni avenir.

Serait-ce cela l’Éternité ? Ou tout du moins son parfum ?…

Cela demande une sacrée disponibilité pour la vie présente, une vraie présence à soi et au monde.

Joël Contival, n’en manque pas ! Et, il le prouve, à nouveau, dans cette pièce hautement spirituelle, dans tous les sens du terme.

Des jeux de rôles impensables, des situations abracadabrantesques, de la vitalité en veux-tu, en voilà, dans un faste hallucinant ; celui de l’Égypte des pharaons.

La clé de l’immortalité ne serait-elle pas tout simplement celle de la vie, pleinement incarnée !?

En tout cas, pour notre auteur, il est certain, que l’éternité n’est pas la possibilité de prolonger indéfiniment une vie médiocre, voire malheureuse.

Pour vous en convaincre, vous-même, il vous faut absolument voir – que dis-je ? Vivre ! – cette nouvelle pièce de Joël Contival !

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34 – Prédictions (2015)

Depuis le changement de millénaire, les prédictions vont bon train…

Et pas des plus optimistes ! Notre vieux monde est arrivé au bout d’un cycle ; il peine à envisager son avenir. Sa quête matérielle effrénée, qui semblait à certain(e)s n’avoir de limites s’est transformée en cauchemar apocalyptique.

La Terre déprime, tout comme ses habitants nantis et saccageurs, gavés et frustrés à la fois.

Je ne vous dis pas le mal qu’il faut se donner pour intéresser le chaland !

Les affaires ne vont pas bien fort pour Paloma qui veut transformer la boite de nuit ringarde de son défunt mari en club de sport huppé.

Joël Contival nous plonge dans l’ambiance – devenue habituellement – glauque des films d’anticipation ; et, s’y risque à quelques prédictions…

Je ne ferai hélas aucune révélation. Cependant, je serais d’avis que les prédictions les plus fiables, s’il en est, seront peut-être les plus inattendues !

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35 – Désir et suspicion (2016)

Nick n’est peut-être pas celui qu’on croit ?

Ce n’est pas le moindre paradoxe dans cette pièce inspirée de Joël Contival.

Notre auteur est sur un terrain de prédilection : celui du bonheur.
Il en partage tout particulièrement dans cette pièce. Et, comme l’astre du jour, il irradie sans compter !

Nous sommes tous d’avis qu’il y a plein de choses qui ne collent pas dans la vie des autres. Pourtant, je ne suis pas forcément curieux de savoir comment les autres perçoivent la mienne de vie. Ma chienne de vie !…

Tout n’y est pas vraiment en cohérence ; il faut bien que je le reconnaisse. J’attends quoi, ALORS, pour y faire un peu de remue-ménage ?
Et pas de remue-méninges. Il s’agit plutôt de remue-désirs ; pour parvenir à être un tant soit peu vrai… dans ma propre vie.
Ca ne fait pas toujours le mal qu’on le dit. Et, surtout beaucoup plus de bien qu’on l’imagine !

Joël Contival nous propose, disais-je, un aller (ou retour) au bonheur. Bonheur, qui peut être fortuit ; mais, hélas, pas toujours…

Alors, il faudra aller le cueillir.

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