Toulouse médiévale au temps de la croisade contre les Albigeois, un duel entre Simon de Montfort, le chef des croisés et Raymond VI, Comte de Toulouse
« Les fantômes du millénaire » ont été imaginés et mis en scène par le Service Animation de la Mairie de Toulouse dans le cadre des manifestations de célébration du millénaire.
Idée originale : Gérard COULON Texte monologuede Simon de Montfort : Michel MATHE Pour le texte de Raymond VI, adaptation d’après le livre de Dominique Baudis sur Raymond VI, et avec son aimable autorisation. Mise en scène : Christian PADIE & Michel LATASTE Costumes : Béatrice DONNADILLE Raymond VI : Joël Contival Simon de Montfort : Patrick Sabourin Le garde : Michel Lataste Durée de l’animation – spectacle : 45 mn par personnage + 15 minutes d’interactivité.
Office de tourisme de Toulouse – Été 2002 – Cloître des Jacobins Interview par Arnaud Monnier
29 juin 2002 – Extrait « France Bleue » – « la vie d’une région » – 8 mn environ – mp3
Raymond VI Comte de Toulouse et Simon de Montfort
Simon de Montfort (Patrick Sabourin)
Chapelle de Comus (Aude)
Raymond VI (Joël Contival)
Notre dernière représentation du 19 juin 2008 à l’Hôtel-Dieu de Toulouse.
Italienne…
Concentration ultime avant le combat…
Après le spectacle, une dernière photo…
Montredon-Labessonnié au Temple de Bellegarde (Tarn) 07/2003
Simon de Montfort face au Comte de Toulouse, Raymond VI Dans les jardins de Notre Dame de la Compassion (Collège de Foix) Toulouse
Jardins de Notre Dame de la Compassion à Toulouse
Beaucoup de spectacles ont lieu aussi à la Chapelle des Carmélites (Toulouse) Pas de photos des représentations…
Spectacle joué au Jardins des Plantes de Toulouse 16,23/07 et 06/08/2004
Ont été imaginés et mis en scène par le Service Animation de la Mairie de Toulouse dans le cadre des manifestations de célébration du millénaire.
Idée originale : Gérard COULON
Les Textes des monologues pour les fantômes : Michel MATHE
Sauf pour Raymond VI, adaptation d’après le livre de Dominique Baudis sur Raymond VI et avec son aimable autorisation.
Mise en scène : Christian PADIE & Michel LATASTE
Costumes : Béatrice DONNADILLE
Raymond VI : Joël Contival
Durée de l’animation – spectacle : 45 mn par personnage + 15 minutes d’interactivité.
« Je m’appelle Raymond VI, Raymond de Toulouse.
Et je suis mort en 1222, à 66 ans. L’histoire ne m’aimera pas.
Je n’ai jamais cherché à laisser la marque du sillon stérile de l’épée dans la terre
ensanglantée des champs de batailles… »
Spectacle annulé par le service Socioculturel de Toulouse – Fin d’une belle aventure
Cloître des Jacobins à Toulouse
Face au vrai « Raymond le 6ème, Comte de Toulouse » (Grand escalier du Capitole à Toulouse) Tableau d’Ulysse Ravaut, élève de J. -P. Laurens, intitulé « Raimond VI comte de Toulouse, l’Excommunié 1156-1222 »
Dans le jardin d’un hôtel particulier de Toulouse
Le moine est joué par Michel Lataste
Burlats, le 14 septembre 2002 devant le pavillon d’Adélaïde. (Sœur de Raymond VI)
Photo montage pour affiche (Le spectacle a eu lieu en pleine nuit)
Divers articles sur Raymond VI
Visite guidée In retro, à la rencontre de Raymond VI Le Journal Toulousain n°124 – 08/04
Cet été, dans le cadre de ses traditionnelles visites guidées l’Office du Tourisme de Toulouse, en collaboration avec l’association de guides Artémis propose aux visiteurs de se plonger dans l’univers historique de la ville rose à travers des rencontres originales avec les fantômes de personnages emblématiques ayant marqué son passé. Au détour de la chapelle des Carmélites, entre légende et théâtre, la confrontation avec le fantôme du Comte de Toulouse Raymond VI qui vécût au XIIIième siècle est tout aussi solennelle que magique.
Dix heures, sur les marches du Donjon du Capitole, un attroupement s’affaire. Il s’apprête à partir à travers les rues, places et autres lieux ayant façonné l’histoire toulousaine sur les traces fantomatiques de l’un des plus symboliques comtes de Toulouse, Raymond VI. Traversant le Capitole, le groupe rejoint alors l’Eglise des Jacobins. Là, son guide, Geneviève Furnémont, l’entraîne très vite dans une captivante leçon d’histoire autour de ce qu’est, à l’aube du XIIIime siècle, la tumultueuse vie de celui « que l’histoire n’aimera pas » et, indissociablement voire fatalement de la Croisade contre les albigeois prêchée par le pape Innocent III et les barons de « France » suite à l’échec de la prédication de Saint Dominique. Alors qu’au détour de la rue du collège de Foix, le groupe de touriste arrête ses pas ,un instant, devant l’Eglise démantelée des Cordeliers, voici un plus loin le quartier Saint Sernin. Le temps, devant la majestueuse basilique, de se souvenir de la gloire de la Maison de Toulouse haussée par l’aïeul de Raymond VI, le charismatique et mystique comte Raymond IV de Saint Gilles parti en Croisade au côté du Pape Urbain en 1096, la visite se poursuit rue du Thaur jusqu’à l’angle de la rue Périgord où se dresse la tour Mauran, la plus vielle maison de Toulouse. Quelques pas et, voilà le groupe réuni dans la chapelle des Carmélites où surgit, comme par enchantement et magie, l’énigmatique Raymond VI. Seul dans le chœur (ou presque), l’homme d’humeur pacifique si ce n’est humble, éminemment interprété si ce n’est incarné par Joël Contival, comédien conteur professionnel, narre son histoire livrant son tragique destin brisé par le belliqueux et avide Simon de Montfort, le ténébreux inquisiteur, Arnaud Amaury, l’Evêque Foulques. Il révèle les motifs politiques de son excommunication prononcée par le Pape Innocent III expliquant les profonds tourments qu’il doit affronter en ces temps de folie. Redessinant « le vrai visage de ce Toulousain à la grandeur subtile pour redonner voix et timbre à sa parole étouffée » le protagoniste, entre plusieurs répliques justement données par Michel Lataste sous les traits d’un homme d’Eglise – quand ce ne sont pas celles concédées au spectre de Simon de Montfort interprété par Patrick Sabourin-, ressuscite, impeccablement, au terme d’un monologue rédigé par Michel Mathe d’après le roman historique de Dominique Baudis « Raimond le cathare » 1, ce personnage dont l’épopée fut des plus fertiles en rebondissements. Mis en scène par Christian Padie, cette rencontre mystique, interactive avec l’un « des fantômes du millénaire », à l’issue de laquelle le public peut poser des questions auxquelles le comédien répond, permet de revivre de manière vivante, insolite voire ludique l’un des grands moments de l’histoire de Toulouse et plus largement du Languedoc. Un coup de théâtre peut être, un coup de maître sûrement. Nul doute que l’ombre de Raymond VI planera pour l’éternité dans le ciel de la cité des violettes. Fort heureusement, il reste une session de rattrapage pour tous ceux qui n’ont pu croiser son ombre. Car celle d’un autre grand homme de Toulouse, d’origine biterroise, Pierre Paul Riquet, devrait errer autour des places, rues, quais de Garonne les 7, 14 et 21 août prochains 2 ranimant ainsi l’onde de l’âme verdoyante du canal du Midi.
Olivier ROQUES
Légende photo : « J’espère qu’à l’aube de ce troisième millénaire vous avez appris à respecter les croyances, les libertés et les usages des autres. Toulousains, ne me décevez pas ! »
1 « Raimond « le cathare », Dominique Baudis, éd. Michel Lafon – Ramsay
2 Les fantômes du millénaires, les samedis 7, 14 et, 21 août – Informations et inscriptions Office de Tourisme de Toulouse Donjon du Capitole – 05.61.11.02.22 – www.ot-toulouse.fr .
« Les fantômes du millénaire » : Du théâtre au service des visites guidées. L’Opinion indépendante – 10/2004
Cet été, Toulouse innove avec de l’ancien. Trois visites à thèmes sont en effet agrémentées de l’intervention des fantômes de personnages ayant joué un rôle important dans le passé de la cité.
Cet été, un phénomène étrange se produit au cœur de différents monuments et lieux historiques de la ville. Les fantômes de certains Toulousains qui ont marqué le deuxième millénaire apparaissent dans leurs costumes d’époque et content leur geste d’antan aux visiteurs. Initialement, ces personnages emblématiques créés pour célébrer le passage au vingt-et-unième siècle ne devaient pas survivre aux festivités de 2000 et 2001. L’Office de Tourisme, le service de l’animation socioculturelle de la Mairie de Toulouse et l’association de guides Arthémis ont tout de même décidé de prolonger l’expérience en adaptant ces interventions théâtrales à des situations et à des lieux accessibles à un public nombreux. C’est ainsi que les représentations qui mettent en scène un ou deux personnages viennent ponctuer de façon vivante et originale les traditionnelles visites guidées.
« Tuez-les tous… »
Cet été, trois « visites de Toulouse avec les Fantômes du millénaire » sont proposées et elles mettent en relief trois temps forts de l’histoire de la cité. Les visiteurs, touristes et Toulousains, peuvent aller à la rencontre du « pays de Cocagne » qui fait revivre Toulouse au temps du pastel. La découverte du Capitole est animée par l’intervention du Capitoul Guillaume Rivière dans la salle du Conseil. La visite se poursuit par la rue Saint-Rome, les maisons de marchands et les hôtels particuliers jusqu’à l’hôtel d’Assezat où le fantôme de Clémence Isaure évoque les « jeux floraux ». Les personnages de Peire Godolin et de la belle Paule de Viguier donnent un supplément d’âme à la visite d’églises, chapelles, couvents et hôtels particuliers qui laissent entrevoir la beauté, la poésie mais aussi les rigueurs qui régnaient dans la ville lors de la Réforme et de la Contre-réforme. Enfin, les fantômes de Raimond VI et de Simon de Montfort qui se sont affrontés lors de la croisade des Albigeois font renaître la Toulouse médiévale « des lumières du Roman aux déchirures du monde Gothique ». La visite débutée rue du Taur et à Saint-Sernin, poursuivie par le musée Saint-Raymond et les Cordeliers, s’achève dans la galerie du cloître des Jacobins où le dialogue des deux personnages (incarnés avec talent par Joël Contival et Patrick Sabourin) fait ressortir la complexité religieuse, politique et économique qui a sous-tendu ces événements. La démarche est pédagogique. « Il n’y a pas d’un côté le bon (Raimond VI) et de l’autre le méchant (Simon de Montfort) », affirme Michel Mathe, le créateur des dialogues de Simon de Montfort (les répliques de Raimond étant issues de Raimond le Cathare de Dominique Baudis). La pièce contribue en outre à rétablir une vérité : la formule « Tuez-les tous et Dieu reconnaîtra les siens » prononcée devant Béziers et injustement attribuée à Montfort a en fait pour auteur Arnaud Amaury, le chef de la croisade.
Tarn Infos – (Burlats Tarn) 06/06/2002
Entre le conte et le théâtre, le Fantôme de Raymond VI retrace la vie du Comte de Toulouse qui vécut au XXXe siècle. Le personnage historique est brillamment interprété par Joël Contival, un comédien-conteur castrais. Le spectacle se joue à Burlats, le samedi 14 septembre.
Imaginez-vous nez à nez avec le fantôme de Raymond VI, un des Comtes de Toulouse ayant vécu au XIIIe siècle. La rencontre n’a rien d’extraordinaire, elle est théâtrale. La légende veut que la soeur du Comte de Toulouse, Adélaïde, ait résidé à Burlats au Pavillon qui porte son nom. Il était donc presque logique que, huit siècles plus tard et par comédien interposé, Raymond VI ne vienne faire une apparition sur ce site hautement chargé d’histoire.
Un conteur à la hauteur.
Seul en scène (ou presque) pendant près d’une heure, Joël Contival, comédien-conteur professionnel castrais, se met dans la peau de Raymond VI, et brosse à la première personne le portrait de ce « personnage que l’histoire n’aimera pas ». Il argumente sa décision de ne pas livrer les cathares réfugiés dans la ville de Toulouse, évoque la résistance de la ville rose aux assauts de Simon de Monfort, révèle les motifs politiques de son excommunication prononcée par le Pape Innocent III. Le monologue écrit par Michel Mathe, s’inspire directement du roman de Dominique Baudis, « Raymond VI le cathare ». La représentation devient ici le théâtre d’une captivante leçon d’histoire. Le talent de l’acteur y est pour beaucoup. l’apparence physique médiévale très travaillée, la gravité et la sagesse exprimée dans le ton, à moins que ce ne sont son regard qui vous croise et vous transperce. Joël Contival incarne le Comte de Toulouse avec un charisme presque troublant. Le comédien ne joue plus, il est devenu Raymond VI. A quelques reprises, Michel Lataste, sous les traits de personnages qui ont jalonné l’existence de Raymond VI, vient donner la réplique à l’acteur principal ; créant ainsi quelques respirations nécessaires dans le rythme du spectacle. En étant volontairement sobre, la mise en scène de Christian Padie, permet au spectateur de n’accorder que plus d’attention à un texte qui, parfois, pêche un peu par sa densité.
Un spectacle interactif.
Et là, heureusement, il reste une session de rattrapage pour les distraits ou les non-spécialistes. Car le Fantôme de Raymond VI est aussi un spectacle interactif. En effet, au terme du récit, le spectateur est invité à poser des questions au personnage. L’occasion d’obtenir des précisions complémentaires sur la vie du Comte de Toulouse et les évènements historiques qui viennent d’être contés. On devine alors l’important travail de documentation auquel a du se livrer le comédien avant d’endosser son rôle et d’aller au devant du public. Et ce n’est pas fini ! « je suis devenu un véritable passionné de Raymond VI et je continue toujours à me documenter sur le personnage et tout ce qui se rapporte à son époque », avoue Joël Contival, une passion qui peut se révéler contagieuse car nul doute que ce spectacle donnera à plus d’un, l’envie de se plonger dans les livres d’histoires.
Eric Martel
La dépêche du Midi – Toulouse – 2002 Le comte Raymond VI sort de sa tombe pour les touristes.
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